SAINT-GENES-DE-BLAYE, Gironde
Absent mardi, c'est seulement hier mercredi que l'abbé Jacques Vrignault, curé de Blaye et des différentes paroisses du sud Blayais dont celle de Saint-Genès-de-Blaye, est allé se rendre compte par lui-même des dégâts commis dans la petite église du village, probablement en fin de journée dimanche voire en début de soirée.
« Pour le moment tout est resté en l'état en attendant le passage d'un expert », confie le prêtre. Il semblerait, mais ce n'est pas encore certain, que rien n'ait été volé. Mais dans ce désordre, il est bien difficile d'y voir clair.
« Je ne saurais dire s'il s'agit là d'une vengeance contre l'église ou contre la municipalité. Mais la violence du désordre que j'ai pu constater me donne à penser qu'il y a eu volonté de casser, de dégrader. En somme de faire du mal. Sinon alors, pourquoi briser la Vierge, se hisser pour décapiter Saint-Antoine de Padoue, renverser l'autel et mettre à sac tout ce qui était à portée de main. Tout ce qui pouvait être blackboulé l'a été, y compris le tabernacle, les nappes, les chandeliers, un crucifix, les livres de chant, les cierges, enfin tout », indique l'abbé, très attristé.
Attristé aussi parce que « ce n'est pas la première fois qu'il y a intrusion ici, même si cette fois, c'est très grave et plus violent que les autres fois. C'est triste pour moi, pour les paroissiens qui sont attachés à leur église même s'il ne s'y tient pas d'office toutes les semaines.