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 Y a-t-il des musulmans modérés ?

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Demad05
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MessageSujet: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 4:52

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voir aussi www.nuitdorient.com

Y A-T-IL DES MUSULMANS MODÉRÉS ?

Conférence du 20 novembre 2005 à la loge Yovel Hamedina de Tel Aviv

Par Albert Soued, www.chez.com/soued

C'est une question que beaucoup de gens se posent et à laquelle il est difficile de répondre. Pourtant chacun de nous a de nombreux amis musulmans, on ne peut plus "modérés". En fait le questionnement concerne l'attitude de la masse musulmane vis à vis de la terreur aveugle telle qu'elle est menée par des groupes plus ou moins liés à Al Qaeda et de la coercition et de l'incitation à la haine telles qu'elles sont pratiquées par certains états totalitaires arabes, tels que la Syrie, l'Iran ou l'Arabie

Pour essayer de répondre, nous allons d'abord remonter le cours de l'histoire pour analyser les mentalités dans le berceau de l'Islam, leur évolution face à la modernité et rappeler les divergences dramatiques entre les tenants de la succession du prophète Mohamed.

Puis nous fournirons quelques exemples de force et de courage de Musulmans engagés à appliquer les préceptes les plus tolérants de la sharia'h ou à réformer l'Islam de l'intérieur.

Je voudrais tout d'abord ici rendre hommage à un homme courageux et inconnu, Mohamed al Harbi, un instituteur d'une école saoudienne qui vient d'être condamné par un tribunal à 40 mois de prison et 750 coups de fouet, pour avoir dit à ses élèves que les Juifs étaient dans le vrai. D'après le journal local "Al Madina", rapporté par le Jerusalem Post, il aurait été condamné pour avoir ainsi profané l'Islam et répandu une idéologie douteuse…

Le sens caché des mots en arabe

Il est difficile de traduire une langue exotique avec des concepts occidentaux. Et la langue arabe n'échappe pas à la règle. Ainsi à titre d'exemple la politique se dit "syassah" et ce mot fait référence à la maîtrise d'un cheval sauvage qu'il faut dompter, comme le chef doit dompter ses sujets. De même la loi est la "sharia'h", c'est à dire le chemin qui mène au point d'eau, si rare dans le désert arabe, et s'écarter du chemin, c'est se condamner à mourir de soif.

Pour définir un régime politique authentiquement arabe, il faut donc adopter l'image hippique. L'élite du pays est l'image des garçons d'écurie qui en contrepartie du libre choix de leur chef, lui font acte d'allégeance absolue. Représenté par les chevaux domptés, le peuple n'a plus qu'à obéir aux ordres, moyennant quoi, l'avoine disponible sera équitablement répartie entre les sujets, par les garçons d'écurie. La règle est que le chef n'est accepté que si lui-même se conforme à la loi coutumière, la sharia'h. Mais le chef commande et donne le ton et il est obéi et suivi sans discussion ni critique.

De même, le mot "thawrah" ou révolution n'est pas le bienvenu, car il rappelle la tempête de sable dans le désert, fort désagréable. A contrario, le ot "nahdah", renaissance ou renouveau, est le bienvenu pour l'Arabe, car il rappelle l'état robuste de son cheval, ou le sein gonflé de lait d'une de ses femmes qui vient de lui délivrer un fils.

La forme de pouvoir politique est étroitement liée au langage, reflet des mentalités et des comportements.

Influence du Coran et des fatwas

La soumission à Dieu favorise le conformisme et ne facilite pas le libre-arbitre et la critique. Dans certains versets du Coran les non-croyants sont vilipendés et les femmes dépréciées. Le Coran et le h'adith (commentaires) sont les sources d'inspiration et de vie du Musulman. Quatorze siècles plus tard, ils sont forcément inadaptés à la vie moderne, d'autant plus que des courants forts à l'intérieur de l'Islam, au lieu de regarder l'avenir, tirent vers le passé, vers l'authenticité du début de l'Islam, vers l'époque glorieuse de la conquête du monde. Mais pour y parvenir, ils doivent reconstituer la nation-mère, la "oumah" et rétablir le caliphat. Tel est le leitmotiv des Musulmans les plus actifs qui cherchent à renouveler l'Islam.

Qu'est-ce que la modération?

Dans l'esprit occidental, la modération permet d'atteindre ses objectifs par la négociation et non par la violence. À l'inverse, l'extrémisme se sert de la violence ou de la coercition pour imposer sa volonté et obtenir ce qu'il a décidé. Il n'y a pas de négociation possible, et c'est "le tout ou rien", donc l'affrontement. L'Occident se trouve confronté à des ennemis décidés à aller jusqu'au bout de leurs convictions, qui accepterons des trêves, si cela les avantage momentanément, mais qui ne négocieront pas.

Nous appellerons "modérés", les Musulmans qui sont prêts à négocier avec les non-croyants et à les reconnaître comme leurs égaux, par conséquent prêts à des réformes profondes de l'Islam.

Qui est extrémiste ?

La volonté inébranlable de rétablir un passé glorieux, sans en avoir les moyens tangibles, mène à l'extrémisme, car il s'agit d'une dangereuse utopie.

Nous avons vécu les expériences ratées du "socialisme non aligné" d'un Nasser ou d'un Kadhafi, du "baathisme national-socialiste" d'un Saddam Hussein ou d'un Hafez al Assad, velléités de prééminence qui ont avorté. Aujourd'hui, on revient à la religion dont on brandit l'étendard vert, étendard qui n'a jamais cessé d'alimenter l'imagination des masses arabes. L'Occident est face aujourd'hui à 3 extrémismes hégémoniques.

Les clivages apparus lors de la succession du prophète Mohamed entre deux modes d'appréhension de l'héritage islamique perdurent encore. Ils ont donné naissance à deux volontés hégémoniques, l'une sunnite, menée par l'Arabie, l'autre shii'te, menée par l'Iran. Leur extrémisme réside pour le moment dans le verbe et dans la stratégie politico-militaire (surarmement de l'Arabie, développement du nucléaire Iranien sans motif économique).

Un autre extrémisme, rejeton de la sunna d'Arabie, a une voie plus active, celle de la terreur et de la violence aveugle, al Qaeda. Cette "nébuleuse" islamiste internationale a été chassée d'Afghanistan et partiellement du Pakistan, et elle recherche aujourd'hui un territoire à partir duquel elle pourrait lancer ses opérations meurtrières (Irak, Sinaï).


La shia'h

En 595, Ali avait 9 ans, quand Mohamed prit conscience de sa mission prophétique. Ali était le cousin et le préféré des adeptes du prophète. Il est devenu son homme de confiance et même son gendre, puisqu'il épousa sa fille Fatima, qui lui donna deux fils, Hassan et Hussein. Ces 4 formaient "la famille" du prophète. Vers la fin de sa vie, Mohamed aurait confirmé Ali comme successeur, lors d'un discours rapporté par le "hadith" (commentaires du Coran). Malade, il voulut consigner cette volonté par écrit, mais son ami Omar l'en dissuada. À sa mort, les tribus nommèrent un successeur dans la famille Qouraysh de la Mecque, un homme compétent et fédérateur, Abou Baqr, fidèle compagnon du prophète. Le groupe constitué autour de Ali s'est senti frustré d'une succession, mais il s'est tu. Ali devait être l'héritier spirituel naturel de Mohamed. Mais le consensus des tribus s'était porté sur un autre candidat, considéré comme plus apte. Abou Baqr mourut au bout de 2 ans et il avait proposé comme successeur O'mar. Le groupe de Ali s'est encore tu. Omar exerça le khalifat pendant 10 ans, période au cours de laquelle l'Islam conquit les empires perse et byzantin. À la mort d'Omar, un conseil de six sages choisit O'thman comme 3ème khalife. Le groupe de Ali s'est tu cette fois-ci encore. O'thman régna 12 ans pendant lesquels l'iniquité et l'arbitraire ont dominé. Il mourut assassiné. Après ce drame, les tribus pensèrent enfin à Ali, qui accepta d'être le 4ème khalife, après avoir attendu 24 ans dans l'ombre. Nous sommes en 656.

Homme lettré, sincère et magnanime, Ali fut vite dépassé dans ses fonctions par des opposants ignares et brutaux. Il finit par être assassiné lui aussi au bout de 5 ans, par un fanatique. Ali était le 4ème khalife, mais aussi le 1er imam d'une nouvelle lignée. Car à partir de sa mort, il y eut un schisme (shia'h) en Islam provenant de deux modes de pensée antinomiques concernant le pouvoir. Les disciples de Ali pensaient que l'homme ne pouvait vivre sans guide spirituel. Le successeur (ou khalifa) avait un rôle de meneur, mais aussi d'éclaireur: l'imam marche en avant pour éclairer la route. La voie de la "sunna" était plus pragmatique, car elle tenait compte des rapports de force en présence, et elle avait été tracée une fois pour toutes par les 3 premiers khalifes.

Après la mort de Ali à Koufa (Irak), le gouverneur de Damas, Moa'wiyah revendique le pouvoir, cherchant à devenir le 5ème khalife. Il intimide le fils de Ali, Hassan désigné par son père comme imam successeur. Cherchant la paix et la tranquillité, Hassan cède. Mais cela ne suffit pas à Moua'wiya, qui cherche la pérennité de sa lignée et, pour être sûr que son propre fils lui succède, il fait empoisonner Hassan. Dans la lignée de Ali, Hussein devait devenir l'Imam suivant. Moua'wiya le nargue dans ses sermons pour le dissuader et les disciples de Ali sont amenés à se réunir secrètement, de peur de représailles. Mais excédés, 17 d'entre eux se dévoilent lors d'un sermon et se révoltent contre l'"usurpateur". Ils sont tués et ce sont les premiers martyrs de la shia'h qu'on appelle le "groupe des 17". À la mort de Moua'wiya en 680, il est remplacé par son fils Yazid, un ivrogne. Hussein, le frère de Hassan, revendique la succession et marche avec ses fidèles sur Koufa, la capitale. Il est écrasé par l'armée du khalife à Kerbala. Selon la tradition, il n'aurait pas réellement cherché à se battre et voulait mourir en martyr avec les siens, estimant de cette manière laisser un souvenir plus indélébile à la mémoire future. Il est décapité avec ses compagnons et sa tête empalée dans une longue procession vers la capitale.

Les 7 imams suivants sont morts assassinés par les khalifes au pouvoir. Ils sont ainsi obligés de se cacher et certains ne se montraient pas à l'extérieur conversant à travers un voile ou par le biais d'un intermédiaire appelé "Bab". Petit à petit est né la tradition de l'imam caché. Dans la shia'h, si l'imam n'est pas connu et ne gouverne pas, c'est qu'il est caché (dans un puits, dans le ciel…) pour compléter sa formation. Il réapparaîtra en temps opportun pour rassembler les fidèles, prendre le pouvoir en Islam et leur montrer la Voie. Bien que minoritaire (10% de l'Islam, soit 130 millions de fidèles), la shia'h s'est vite scindée en deux fois, l'une croyant dans un messie proche, le Mahdi, l'autre dans un messie lointain, à la fin des temps. La première s'est elle-même scindée en une multitude de sectes, chacune ayant son imam, son "bab" et son Mahdi (ismaélites, alaouites, druzes, bahai,…), plus ou moins proches de l'Islam. La sunna considère la shia'h comme hérétique et celle-ci voue à la première une haine ancestrale farouche. Il suffit de lire les lignes suivantes pour s'en convaincre.
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MessageSujet: Re: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 4:55

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Par ailleurs, la sunna considère le non-croyant comme un dhimmi (protégé, à un niveau inférieur des droits et à un niveau supérieur des devoirs, otamment financiers), la shia'h non messianique le considère de plus comme un "impur" (si un chrétien est invité chez un shiite, on lave à l'eau chaude la vaisselle, si c'est un juif on est obligé de la jeter).

Extrait de "La révolution des messies" (l'Harmattan): "Ainsi jusqu'à aujourd'hui, les shii'tes commémorent la débâcle de Kerbala et le martyr de H'ussein. Ce grand deuil de l'"A'shoura" est l'occasion de manifestations de piété et d'exaltation religieuse. Lors d'une procession funèbre simulant celle du martyr, les femmes vêtues de leur tchador hurlent de douleur et les hommes vêtus de noir se lamentent en répétant des litanies plaintives saccadées. Certains portent des piques surmontées d'une main représentant "les cinq", Moh'amed et la famille de Fatima. D'autres se dévêtent pour se flageller ou pour se lacérer le dos et le front jusqu'au sang, en lançant en chœur des malédictions contre ceux qui ont usurpé le pouvoir après la mort du Prophète. Frustrés de ne pas voir dans sa succession la lignée de Fatima et de A'li, les shii'tes ont gardé une haine ancestrale enfouie au fond de leur cœur. Ainsi dans les mosquées lors des sermons, ils se saisissent d'un sabre et l'agitent avec violence en signe de vengeance. Qu'il soit concrétisé par d'interminables et lugubres récits ou par des sychodrames macabres sur des scènes improvisées, tout le folklore religieux tourne autour des circonstances de la mort des martyrs et du souvenir de leur humiliation".

Les 130 millions shiites se partagent entre les shiites messianiques ou mahdistes pour un tiers, relativement modérés et éloignés de l'Islam traditionnel et les shiites réguliers concentrés essentiellement autour du golfe persique et assis sur 90% du pétrole du Moyen Orient (Iran, Irak, Koweit, émirats, Oman, Arabie orientale). Le H'ezbollah libanais en fait partie, d'où ses connivences étroites avec l'Iran.

Cet exposé avait pour but d'expliquer les divergences actuelles entre un grand pays de 70 millions d'habitants, comme l'Iran à 80% shiite et république islamique, régie par des mollahs et bien encadrée par des Gardiens de la Révolution; et un autre grand pays l'Arabie Saoudite, à 90% sunnite, et de plus géré par 20.000 princes wahabi. Voici comment l'Arabie est devenue saoudite et wahabi.


Le wahabisme

Le wahabisme est une hérésie de l'Islam sunnite qui revendique un Islam pur et dur, débarrassé de la gangue idolâtre et moderniste amassée pendant des siècles. Cette religion intégriste a été inventée par un homme ambitieux et révolté au milieu du 18ème siècle, Moh'amed ibn A'bdel Wahab. (voir www.nuitdorient.com/n231.htm )

Cette hérésie est basée sur des commandements négatifs tels que : pas d'adoration d'intermédiaire entre le musulman et Allah (interdiction d'adorer un ange, un prophète ou un saint) ; lors de la prière, pas d'invocation d'autres noms que ceux de Allah; ne pas fumer ni boire d'alcool; ne pas utiliser de rosaire dans la prière ou la méditation ; ne pas construire de minaret et ne pas sculpter des décorations dans une mosquée ; ne pas faire de pèlerinage sur une tombe… Jusqu'ici il n'y a pas de quoi fouetter un chat !

Parmi les commandements positifs, en dehors de l'abattage rituel des animaux (h'alal) et de l'aumône obligatoire perçue sur tout revenu, qui n'ont rien d'étonnant non plus, on trouve cependant :
    - tout homme musulman doit participer aux prières publiques
    - le pouvoir religieux doit contrôler le comportement et la vie de tout musulman, et ceci ouvre la voie à tous les excès. (1)


Vis à vis de l'extérieur, le non-croyant est soit protégé (dhimmi), soit combattu par le Jihad (lutte armée).

La péninsule arabique a toujours été un rassemblement de tribus et de clans. Une première unité a été apportée par l'Islam au 7ème siècle à travers la conquête d'une grande partie du monde civilisé. Cette unité s'est disloquée assez rapidement et l'unité suivante a été apportée au 16ème siècle par les ottomans (1517).

En ce qui concerne le wahabisme, tout a commencé en 1713, quand A'bdel Wahab, un adolescent obscur, mais intelligent et agressif, rencontre à Basra où il étudiait un espion anglais du nom de Hemfer. Moh'amed avait déjà voyagé au Moyen Orient, avait beaucoup appris et était devenu une espèce de "rebelle" à l'ordre établi, doublé d'une bonne dose d'ambition. L'anglais découvre dans cet adolescent l'homme providentiel qu'il lui fallait pour fomenter des troubles et diviser la région (pourtant à l'époque on ne subodorait pas encore la naphte et ses possibilités). Après l'avoir bien écouté et compris ses motivations (l'Islam est corrompu par des apports étrangers, par des avncées interdites), l'anglais propose à A'bdel Wahab de créer une nouvelle religion, basée sur un puritanisme absolu. Il lui enseigne les méthodes de sabotage et de désinformation, des "coups tordus" pour arriver à ses fins. Et surtout, il lui conseille de s'appuyer dans son entreprise sur la tribu la plus connue du Najd (centre de l'Arabie) et sur son chef un peu falot, Moh'amed ibn al Saou'd (ancêtre de la famille régnante d'aujourd'hui). A'bdel Wahab réussit facilement à convertir Ibn al Saou'd à ses idées et devient son "Qadi", son chef religieux.

Et voici notre duo parti en 1730 à la conquête de l'Arabie et de l'Islam, avec une nouvelle religion intégriste à l'appui. Mais la conquête est loin d'être fulgurante et elle se transforme en une interminable guérilla tribale.

Des victoires et des revers, des avancées et des reculs, des trahisons et des assassinats, des razzias et des pillages, avec leur cortège de morts, de viols et de rapines; aucun des deux protagonistes ne verra la conquête de la Mecque, qui ne sera prise par leurs émules qu'en 1805, avec l'aide de montagnards du Yémen, acquis à la nouvelle foi. Pas pour longtemps, car le califat ottoman réagit et envoie un général d'Eypte pour reconquérir la Mecque en 1814 et rétablir la vraie foi de l'Islam sunnite. Mais il faudra attendre 1861 pour que toute l'Arabie soit débarrassée pour un temps des "terroristes" wahabites (on les appelait à l'époque "les bandits").

Devant l'affaiblissement de l'autorité ottomane qui s'écroule après la 1ère guerre mondiale, les "coups fourrés" et les luttes intestines des clans arabes reprennent de plus belle. Alors apparaît un autre espion anglais appelé Lawrence qui a subodoré le parfum du pétrole. Grâce à lui d'abord, puis surtout grâce à John Philby (père du fameux espion prosoviétique), une obscure tribu du Najd, imprégnée de wahabisme, prend le pouvoir en Arabie en 1932 et y règne en maître absolu depuis ce moment. La Grande Bretagne installe comme roi d'Arabie un allié, A'bd el A'ziz A'bdel Rah'man Ibn el Saou'd, qui va lui ouvrir l'accès aux champs pétrolifères.

Même si l'Angleterre a été remplacée depuis cette époque, en grande partie, par les Etats-Unis, les "coups tordus" n'ont pas cessé entre les tribus de la "Jézirat al a'rab". De plus, les protestations nationalistes contre la "puissance impérialiste" ont commencé à se faire entendre, de plus en plus bruyamment et de manière de plus en plus sanglante !

Grâce à l'argent du pétrole, le wahabisme est en train de supplanter progressivement l'Islam sunnite. Dominant une grande partie de la péninsule arabique, grâce aux subsides arabes, il s'insinue en Egypte et chez les palestiniens, en Algérie, et dans l'Islam d'Europe, d'Asie et d'Amérique. Il y parvient par l'argent et, dans sa version la plus extrême (voir cidessous), par un cortège de "coups fourrés" qu'on appelle aujourd'hui "attentats terroristes". Le but est toujours le même, frapper l'imagination, faire peur et déstabiliser, pour conquérir en fin de compte. En dehors des mosquées et des écoles coraniques, l'argent wahabi alimente aussi en Occident, notamment en France, certains médias, des milieux d'influence et des ONG. D'où la naissance d'un courant de pensée "islamiquement correct", comparable au défaitisme précédant l'occupation allemande.

Il ne faut pas perdre de vue que la dynastie du Hedjaz devant régner sur l'Arabie est la dynastie Hachémite qui a été dépossédée de son héritage par les Anglais au profit des al Saoud. Elle a été compensée par la création artificielle de 2 royaumes, celui d'Irak, qui a aussitôt disparu au profit d'une république, et le royaume de Jordanie qui perdure et où règne aujourd'hui le petit-fis du roi A'bdallah, A'bdallah II.

À ce jour, le wahabisme concerne 100 millions de musulmans et il a donné naissance à un rejeton terroriste, al Qaeda, dirigé par Osama Ben Laden, dont la riche famille avait le monopole de l'exportation de la gomme arabique (laden).

On estime la nébuleuse islamiste terroriste à un centaine de milliers de personnes réparties dans le monde.

La réforme du salafisme et engendrement de la terreur
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MessageSujet: Re: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 13:55

ya t il des musulmans modérés?

Je dirai oui, bien sûr il y a des exceptions.

Malheuresement ils ne sont que peu nmobreux j'ai bien l'impression...
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MessageSujet: Re: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 15:00

Les Mulsulmans modérés doivent être les Harkis qui ont choisi LA FRANCE :D avant tout.
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MessageSujet: Re: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 15:02

un arabe reviendra tjs sur ces origines et sur son peuple

ils sont modérés en apparence ou bien sur un laps de temps demoniaque
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MessageSujet: Re: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 18:04

Bien vu C.N Wink
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Chatainboy
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MessageSujet: Re: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 18:17

moi je dirais que ce sont des agents dormants, officiellement gentil pour certains mais en verité pret a frappé
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MessageSujet: Re: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 18:47

Je ne crois pas que les musulmans modérés existes entant que tel. Sachant que le musulman doit respecter à la lettre le coran et que se dernier est loin d'être modéré, j'ai un très gros doute .
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MessageSujet: Re: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 18:53

Le musulman modéré est celui qui boit de l'alcoll sans modération pirat
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MessageSujet: Re: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 19:01

Et qui mange du porc ...
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MessageSujet: Re: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 19:05

paulux a écrit:
Et qui mange du porc ...

Ca existe. L'autre jour j'avais fait une bouffe chez moi et 1 de mes invité a amené une pièce rapportée avec lui : un de ses collègues de travail musulman pratiquant, dans la cinquantaine.

J'avais préparé un petit salé pig

Et bien il a trouvé que ca avait l'air bon, il a gouté et il en a mangé, très étonné d'ailleurs que c'était si bon.


Bon de là à convertir tous les musulmans par la bouffe ..
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Paulux
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MessageSujet: Re: Y a-t-il des musulmans modérés ?   Y a-t-il des musulmans modérés ? EmptyMer 22 Mar 2006 - 19:08

On peut toujours essayé ...
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